Article du vendredi 21 janvier 2005

Championnat Rhône-Alpes de cross-country: des espoirs de titres    Dimanche, Aix-les-Bains accueillera les championnats régionaux de cross-country avec, du côté ligérien, quelques espoirs de titres.

Un an après avoir investi le parc des sports de Méons à Saint-Étienne, le championnat Rhône-Alpes de cross-country fera escale, dimanche, à Aix-les-Bains. Sur l'hippodrome de la cité savoyarde, théâtre des championnats du monde de cross 1992, le parcours devrait ravir les spécialistes de la discipline et notamment les athlètes ligériens. Deux semaines après le championnat de la Loire, l'épreuve régionale sera le premier véritable test de la saison. L'heure ne sera plus aux calculs et les coureurs de la Loire, qui ambitionnent de faire bonne figure cette année, devront se montrer. A commencer par l'équipe senior du Fac d'Andrézieux. Favoris du cross long, Nabil Goulham, Thibaud Naël, Yoann Colombet et autre Gregory Hernandez semblent bien armés pour s'accaparer la plus haute marche du podium. En individuel, les deux premiers cités ne seront pas loin des hommes forts et pourraient bien jouer les troubles fêtes, à l'image des Stéphanois du Coquelicot 42. Les Ligériens du club de Driss Maazouzi, Mouloud Boulekhelas, Delphine Delorme et Maryline Vacher en tête, ont l'opportunité de confirmer leur bon début de saison respectif. Les Appelous ne seront pas en reste et il ne serait pas surprenant de voir un ressortissant de Firminy monter sur un podium. Fort de leur expérience des courses hors stade, Didier Chastel, Geoffrey Clavier, Jean-François Cimo, Michaël Cosentino ou encore Patrick Arcos de l'ACO ont également une chance, notamment par équipe, de répartir une médaille autour du cou. Tout comme Michaël Masson, et Claire Laurenson. Le champion Rhône-Alpes du 1 500 mètres en salle 2005 et la cadette du CLCS Firminy s'élanceront avec l'idée de réussir, chez les jeunes, une probante prestation et de prendre un ticket pour les championnats interrégionaux à Saint-Galmier. La compétition baldomérienne, ultime étape avant le championnat de France et qui servira de répétition générale avant les championnats du monde de cross-country les 19 et 20 mars prochains, sera réservée aux meilleurs athlètes. Voilà qui devrait motiver encore un peu plus les coureurs de la Loire. M.D. Article du vendredi 21 janvier 2005 Régionaux en salle: Basson s'élève à 4,80 m En réalisant la meilleure performance française hivernale de sa catégorie, le cadet châtillonnais, Flavien Basson, a de nouveau amélioré le record de l'Ain du saut à la perche Dispersés sur quatre lieux de compétition, les championnats Rhône-Alpes qualificatifs se sont déroulés le week-end dernier à Aubières, banlieue de Clermont-Ferrand, sur la piste du stadium Jean-Pellez. Les marcheurs bressans Mickaël Thomas, premier des 5 kilomètres masculins, et Marie-Françoise Picard, seconde des 3 kilomètrees féminins, ont fait preuve de leur belle forme actuelle. Sur 60 mètres, hors championnat, le cadet gessien Kevin Bibancos réalisait lui aussi une très belle performance. Pour sa part, la junior Mélanie Rapet remportait le titre régional du 400 mètres. Le lendemain, à Faverges, la Balanaise enchaînait sur une nouvelle victoire dans sa catégorie aux 50 mètres. Sur cette distance, la cadette châtillonnaise, Marie-Ange Perradin, auteur d'un remarquable 6''90 en série, s'arrêtait là après une malencontreuse blessure. Son camarade de club burgien, Thomas Bourru, profitait de ce déplacement en Haute-Savoie pour s'affirmer sur les haies hautes en remportant le titre régional. A noter également, l'excellent jet de Jonathan Bruneton (14,80m au poids de 6kg). Vainqueur de son concours, le Châtillonnais a brillamment réussi son entrée dans la catégorie juniors, où il aura dès cette année une belle carte à jouer dans les palmarès nationaux. A Bourgoin, la veille, on avait surtout remarqué le beau tir groupé des cadettes montrevelloises en longueur. Mais, comme on l'attendait, le perchiste, Flavien Basson, a été l'athlète en vue de ces championnats Rhône-Alpes en salle. Dimanche, sur les installations de l'UFR-STAPS à Villeurbanne, le cadet châtillonnais enchaînait sans coup férir au premier essai 4,20 m, 4,40 m, 4,60 m et enfin 4,80 ,m nouveau record de l'Ain toutes catégories. Un premier titre avant les 5 mètres Ce record constituait la meilleure performance française chez les 16-17 ans cet hiver. Dans la foulée de ce record, Flavien Basson n'en restera pas là: «ce championnat Rhône-Alpes était ma 4e compétition de l'hiver. Physiquement j'était prêt, ma course d'élan était réglée. J'ai pu mettre en valeur les progrès que j'ai fait à l'entraînement depuis le début de l'automne. L'hiver dernier, j'en étais à 4,65 m au championnat de France en salle, cet été j'ai franchi 4,70 m au «France» des jeunes. Ma progression est régulière et encourageante. D'ici les championnats de France en salle, où je serai favori, dans maintenant trois semaines à l'INSEP, il me reste deux concours. Dimanche, au top perche à Épinal, j'aurai l'occacion de me frotter aux meilleurs spécialistes français et le 30 janvier, à Aubières, lors des championnats interrégionaux. Ce sera pour moi l'occasion de me régler avec une perche plus dure nécessaire pour aller au-delà des 4,80 m. Je vais essayer aussi de démarrer mes concours à 4,40 m et non plus à 4,20 m pour garder de la fraîcheur quans les compétitions seront serrées. Les 5 mètres? Chaque chose en son temps. Pour cet hiver, un premier titre de champion de France cadet suffirait à mon bonheur!». S. R. Les résultats A Aubières -400 m F.: Mélanie Rapet (AS Balan) 1re junior 62''15. 3 km marche F.: 2. et 2re vét. Marie-Françoise Picard (EA Bourg) 15'19''10; 5. et 1er esp. Aurélie Lebreton (EAB) 15'45''21. 60 mètres cadets: 2. Kevin Bibancos (Ain Est Athlé) 7''22. 5 m marche: 1. Mickaël Thomas (EAB) 20'53''58; 6. Jérôme Lebreton (EAB) 24'59''33. A Faverges - 50 haies cadettes: Cécilia Faussurier (EAB) 8''28 en séries. 50 m cadettes: 3. Cyrielle Vives (ASCB) 7''15; 4. Jessica Da Veiga (EAB) 7''19; en séries Marie-Ange Perradin (EAB) 6''90 puis abandn. 50 m juniors F.: 1re Mélanie Radet (ASCB) 7''10. Poids F.: 5e et 2e esp. Masha Berger (EAB) 9,28 m. 50 haies cadets: 1. Thomas Bourru (EAB) 7''31 (7''20 en série). Poids juniors: 1. Jonathan Bruneton (AB) 14,80 m; 2. Victor Bechetoille (EAB) 13,27 m. 50 m cadets: 4. Thomas Bourru (EAB) 6''31; finale B: 1. David Merand (EAB) 6''35. 50 m M.: 3. et 2e espoir Thomas Zaugg (AEA) 6''09 / 6''06 en séries; en série: Alexandre Labat jun. (ASCB) 6''40; Jérôme Vaucher (EAB) 6''43. A Bourgoin - Longueur cadets: 2. Cécilia Faussurier (EAB) 5,15 m; 3. Laura Maurin (EAB) 4,99 m; 4. Marine Fargue (EAB) 4,95 m. Longueur seniors F.: 4. Émilie Bornachot (ASCB) 5,33 M. Longueur F. par équipe: 2. EA Bourg. Triple saut cadettes: 3. Cécilia Faussurier (EAB) 10,50 m; 5. Marine Fargue (EAB) 10,44 m. Longueur cadets: 4. David Mérand (EAB) 6,05 m. Longueur juniors: 5. Alexandre Labat (ASCB) 6 mètres. Longueur espoirs: 4. Nicolas Cardullo (US Oyonnax) 6,19 m. Triple saut cadets: 2. Rémi Meunier (ASCB) 12,74 m; 3. Hugo Dallacosta (ASCB) 12,20 m. A Villeurbanne - Perche cadettes: 1. Elsa Favre (USO) 3,20 m; 3. Maryline Jeziorek (USO) 3 mètres. Perche F. par équipe: 2. US Oyonnax. Perche M.: Alexandre Gruyot (USO) 4 mètres. Perche cadets: 1. Flavien Basson (EAB) 4,80 m. Perche M. par équipe: 1. US Oyonnax 13,50 m. Hauteur cadets: 2. Nicolas Garnier (EAB) 1,70 m.

Articles:     (Mercredi 20 janvier 2005)

La dernière ligne droite pour les championnats du monde de cross à Saint-Galmier

A soixante jours de l'ouverture des championnats du monde de cross-country, les 19 et 20 mars prochains à l'hippodrome de Saint-Galmier, Jean Garcia, directeur général de la FFA, en visite dans le sud de la Loire depuis hier, fait le point sur l'organisation.

Depuis la désignation de Saint-Galmier comme ville organisatrice des championnats du monde de cross-country des 19 et 20 mars prochains, quelle est l'implication de la Fédération Française d'Athlétisme dans le dossier baldomérien ?
« Il faut d'abord savoir que les championnats du monde de cross-country appartiennent à la Fédération Internationale d'Athlétisme (IAAF). Celle-ci délègue la responsabilité de l'organisation à la FFA qui en délègue une partie au comité d'organisation de la Loire (COL).
Aujourd'hui des réunions entre les membres de la FFA et le COL ont lieu tous les 15 jours. Ce sont des comités de pilotage.
Des membres de l'IAAF viennent également à Saint-Galmier pour faire le point sur le site.
L'objectif de ces comités de pilotage est de passer en revue tous les secteurs. Cela nous permet de prendre les décisions qui s'imposent notamment en ce qui concerne l'accueil des athlètes, le transport, la communication, le marketing
Demain (NDLR Aujourd'hui), une réunion plus technique se tiendra sur le chronométrage au sein du site de Saint-Galmier et sur la gestion informatique. »
Existent-ils encore des zones d'ombres au sujet de l'organisation des championnats du monde ?
« Pendant un certain temps, la principale préoccupation concernait l'hébergement.
Avec plus de 1 000 athlètes et officiels, 250 à 300 journalistes et 200 VIP, on avait besoin de plus de 1 500 lits ce qui n'est pas facile à trouver dans la région stéphanoise. Mais les choses sont bien en route et ce n'est plus le souci majeur.
Aujourd'hui nous nous occupons surtout de l'aspect transport.
Comme l'ensemble des invités seront répartis sur 22 hôtels, il faudra mettre en place un système de navettes.
Et puis, il a fallu trouver un solution pour lier Saint-Galmier à l'aéroport Saint-Exupéry. Nous essayons de trouver les meilleures solutions.
Et qu'est-ce qui vous a séduit à Saint-Galmier ?
Le site de Saint-Galmier tout d'abord. L'hippodrome est en effet très agréable et très fonctionnel pour l'organisation. Cela va nous permettre d'innover, puisqu'à l'occasion des championnats du monde, une salle sera réservée à l'hospitalité des athlètes pour qu'ils puissent se désaltérer.
Or ce sera une première.
De plus, la motivation de l'équipe locale est un atout supplémentaire. Frédéric Augagneur et Pierre Toussaint notamment sont prêt à relever le défi.
Enfin, ces championnats du monde seront l'occasion de découvrir la région. Une belle opportunité.
La dernière fois que la France organisa les championnats du monde de cross-country à Aix-les-Bains, l'épreuve s'était soldée par un succès populaire. Vous espérez sans doute la même réussite pour Saint-Galmier ?
Plus qu'un succès populaire, ces championnats du monde de cross-country furent un modèle d'organisation. A tel point que l'IAAF a souvent prit en exemple cette candidature. Nous voulons donc réussir la même chose à Saint-Galmier. Nous comptons énormément sur nos amis locaux pour essayer de faire de ces championnats les meilleurs qui soient.
Pour conclure sur l'aspect sportif de la compétition, comment évaluez-vous les chances françaises, et notamment celles de Driss Maazouzi ?
Il y a un mois, l'équipe de France de cross est devenue championne d'Europe, et Driss Maazouzi a terminé troisième pendant que les filles prenaient la troisième place par équipe. Mais bien évidemment le niveau européen ce n'est pas le niveau mondial et les athlètes africains seront au rendez-vous.
La bonne nouvelle est que le DTN (le directeur technique national) et le président de la FFA ont décidé d'engager des équipes dans toutes les compétitions (cross court et cross long juniors masculins et féminins).
Quant à Driss, j'espère qu'il se porte bien. Je l'ai eu récemment au téléphone et il semble en pleine forme.

MAMAR DJELLAL

Articles:     (Mardi 18 janvier 2005)

Régionaux en salle: Toinon surprend à 2,21m (mpf )

Dispersés sur quatre sites en raison du manque de structure hivernale rhônalpine, les championnats régionaux en salle ont notamment mis en valeur plusieurs éléments de l'ESL-PLPB. A leur tête, Stéphane Toinon (21 ans) qui, à l'Ufraps, a frappé fort: 2,21m en hauteur, meilleure performance française de la saison ! Le médaillé de bronze aux championnats de France d'été (2,20m), a donc battu son propre record, avant de tenter en vain les minima qualificatifs aux championnats d'Europe en salle à Budapest (2,25m.) «Il m'a surpris car, sans réelle préparation, je ne le pensais pas déjà à ce niveau» soulignait Daniel Aligne son coach «Il marche sur les traces de Franck Verzy. Il a pris confiance en juillet passé et peut sans problème se retrouver à 2,30m cet été» Parmi les autres perfs' de l'ESL, notons les juniors Blandine Maisonnier (11,88 m au triple et 5,68m en longueur), et Katiba Korba (1,66 m. en hauteur), le cadet Emmanuel Biron (avec un excellent 6,82m en longueur ). En senior, Thierry Moreau n'a pas renouvelé (15,32m) son brillant triple bond réussi auparavant à Bourgoin (15,96). Enfin, en véteran, Christophe Fontaney s'offre le record de France avec 2m.

R.B

LOU: Denis Jourda dresse l'état des lieux

Le successeur de Dominique Vieux analyse les lacunes de l'athlétisme au Lou, formule des espoirs et évoque l'avenir.

Vous venez de succéder à Dominique Vieux. Qu'est-ce qui a motivé cette décision ?
Dominique souhaitait passer le témoin depuis longtemps. J'ai accepté, car il n'y avait guère de candidats à sa succession et que le break professionnel (1) que j'ai décidé me le permettait. En outre, je serai bien aidé par une structure administrative possédant un permanent (Benjamin Perrot) et avec l'arrivée de Jean Louis Signoret, qui connaît parfaitement l'athlé.
Le club conservera -t -il sa philosophie ?
Il nous faut demeurer un club à dimension humaine. On n'a pas les moyens d'une autre politique et on ne peut espérer poursuivre développement quantitatif, car avec nos 330 licenciés depuis l'effet mondial 2003, nous sommes à notre maximum.
Les structures du LOU ne sont-elles pas limitées à l'image de celles de la ville ?
Nous n'avons ni vestiaires ni douches et notre réalité pratique pose problème. Notre piste de 250 m. et nos seuls 4 couloirs ne nous permettent pas d'avoir d'aire de lancers ni possibilité de travailler le 400m. haies ou le 800 m. C'est vrai, il n' y a pas de piste de 400 m. sur les 9 arrondissements de Lyon et ce n'est pas à la mesure de ce que peut espérer une ville comme Lyon ou un club formateur de haut niveau comme le LOU omnisports.
Où en est l'aide de la municipalité ?
Nous avons un bon soutien politique et cette année nous avons à la fois demandé un certain nombre d'aménagements et une autre implantation des équipements ambulants servant à l'OL de façon à pouvoir utiliser notre sautoir à la perche. J'ai aussi obtenu l'implantation d'un Algecco en bord de piste pour avoir enfin. une '' base de vie'', un lieu d'accueil.
Et si Gerland devenait la propriété de l'OL ?
Cela deviendrait bien sûr plus problématique...
Quid des relations avec le Lou rugby qui va bientôt bâtir son stade ?
Sportivement, il y a toujours eu de grosses synergies entre l'athlé et le rugby. Mais il y a eu une séparation tumultueuse entre le LOU rugby et le LOU omnisports; je le regrette d'autant plus que le rugby envisage des investissements plus importants qui auraient pu intéresser l'athlé.
Qu'espérer pour votre meeting désormais organisé le 17 juin ?
«Il devrait prendre une autre dimension grâce à la collaboration de Jean Paul Spira, le patron du meeting Herkulis de Monaco. il devrait apporter son expérience en organisation et sa connaissance du milieu de l'athlétisme. D'autre part, l'appui de la société E.C.O, pour la communication, devrait nous permettre d'apporter un plus. Je souhaite qu'on bâtisse un meeting à notre dimension. Pas question de passer du niveau N.3 à de l'international. Mais on peut avoir un événement qui ne s'adresse plus aux seuls puristes et associe sport et spectacle. Regardez aux J.O, combien sont suivies les cérémonies d'ouverture et de clôture !»
Quelle ambition pour vos équipes masculines et féminines actuellement en N2 ?
Nous sommes le troisième club départemental et le premier qui ne soit pas une Entente. On a encore une bonne marge de progression mais si on peut rêver de N.1 on n'a pas les moyens d'y arriver pour les lacunes déjà exprimées. On peut toutefois espérer une montée des filles conduites par Thereza N'Zola qui a de bonnes chances de se qualifier pour les Euro espoirs.

(1) - Agé de 43 ans, Denis est un spécialiste de la marche. Comme Florian, son fils qui fut international.

Propos recueillis par Roland Botella

Article:  L'EQUIPE  (Mardi 18 janvier 2005)

Arron-Ontanon, la réconciliation

       
Christine Arron a officiellement fait savoir mardi qu'elle avait décidé de poursuivre sa collaboration avec l'entraîneur Guy Ontanon, avec lequel elle s'était brouillée après les Jeux Olympiques d'Athènes en août dernier. «J'ai décidé de continuer avec Guy Ontanon», a déclaré la sprinteuse guadeloupéenne lors d'une conférence de presse organisée par son nouvel équipementier japonais. «Nous avons discuté il y a un peu plus d'un mois. Je n'ai jamais remis en cause son travail d'entraîneur. La personne avait dérapé. Il y avait un différend. On a commencé à s'expliquer».

Au lendemain de son échec olympique, où elle fut demi-finaliste du 100 m alors qu'elle avait le statut de favorite et ne fit pas mieux sur 200 m, Arron (31 ans) avait été ouvertement critiquée par Ontanon qui avait mis en cause la psychothérapeute de l'athlète. Quelques jours après son retour d'Athènes, où elle avait malgré tout glané la médaille de bronze avec le relais 4x100 m, la détentrice du record d'Europe du 100 m avait annoncé la fin de sa collaboration avec la psychothérapeute Fanny Didiot-Abadi et son intention de réfléchir quant à son travail avec Guy Ontanon.

«Guy est un jeune entraîneur. Il doit faire son expérience. Tout le monde peut faire des erreurs. J'espère que nous allons maintenant travailler sur des bases saines», a ajouté Arron, qui a précisé n'avoir pris «aucun contact avec d'autres entraîneurs lors de sa période de réflexion». Arron et Ontanon se sont rencontrés pour discuter le 17 décembre avant le départ de la Française pour la Guadeloupe et se sont retrouvés sur la piste pour la première fois depuis Athènes, jeudi dernier en Guadeloupe, avant le retour de la jeune femme en métropole dimanche dernier

Rentrée de Christine Arron le 29 janvier

Articles: LE PROGRES (Lundi 17 janvier 2005)

Gueules noires: Boris Yvars devance Michaël Cosentino

La onzième édition des «Gueules Noires», première course hors stade de l'année, a permis à Boris Yvars de l'E.A. Saint-Chamond de réaliser la meilleure performance devant Michaël Cosentino de l'ACO Firminy et Gilles Guichard d'Atousport.

Depuis le mois de septembre, lorsque l'on évoque le club de l'Entente Athlétique de Saint-Étienne, on pense forcément à Karim Talaouanou. Et pour cause. L'ancien pensionnaire de l'ACO Firminy est sans doute en train de réaliser la meilleure saison de sa carrière. Et une fois de plus, hier, à la Ricamarie, au sein du complexe sportif de Caintin, un athlète de l'E.A. Saint-Chamond s'est hissé sur la plus haute marche du podium « des Gueules Noires ». Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce vainqueur, porteur de la tunique bleue et blanche, n'est pas Karim Talaouanou mais Boris Yvars.
Après un départ prudent où il s'agissait avant tout de s'accommoder avec le terrain gelé, le rythme s'emballait, le cap des 200 mètres franchi. C'est alors qu'un groupe de trois s'extirpait du peloton composé de deux cents coureurs.

Le trio se mue en duo...
Un trio dans lequel on retrouvait le futur vainqueur, Boris Yvars, Michaël Cosentino, sociétaire du club organisateur, l'ACO Firminy, et le dernier lauréat de la «SaintéLyon», Gilles Guichard d'Atoutsport. Sur le parcours long de dix kilomètres, qui accueillera les prochains championnats de la Loire de cross-country 2006, le début de course était favorable à Cosentino qui imprimait le tempo avant qu'Yvars ne sonne le charge et n'allume la première mèche.
Une accélération fatale à Guichard, premier vétéran du classement final, contraint et forcé de laisser les deux hommes de tête s'échapper : « Boris a attaqué très fort. Du coup, Michaël s'est retrouvé seul avec lui. Par la suite, je me suis repositionné au quatrième rang et j'ai réussi à revenir au train pour décrocher la troisième place ».

...mais le duel tourne court
Gilles Guichard éliminé de la course à la victoire, la lutte pour le gain de cette onzième édition des Gueules Noires, se soldait par un duel entre Boris Yvars et Michaël Cosentino.
Mais très vite, Yvars, décidément dans un grand jour, prenait l'ascendant sur son adversaire, décrochant irrémédiablement de son sillage l'athlète de l'ACO Firminy. Le Couramiaud, secondé par Cosentino, deuxième pour la seconde année consécutive, succède ainsi à Geoffrey Clavier, vainqueur de la précédente édition, s'octroyant au passage le record de l'épreuve en 34 minutes et 50 secondes.

MAMAR DJELLAL