La première à entrer en piste était Floria Guei (ESL) dans la 1^ère série du 400m. Elle devait décrocher l’une des 3 premières places pour se qualifier pour les ½ finales. Un défi de taille avec entre autres l’américaine Alison Felix dans sa série. Mais avec calme, et détermination, l’élève de Djamel Boudebibah a bouclé son 400m en 50’’89, record personnel, record de ligue et 2^e performeuse française de tous les temps… de quoi se qualifier sans trembler pour les ½. Elle sera en piste ce mardi un peu après 13h05 dans la 1^ère des 3 courses, il faudra prendre l’une des 2 premières places pour décrocher une finale mondiale ou réaliser l’un des deux meilleurs temps des 3 courses… un nouveau défi de taille mais Floria a les moyens de réaliser.

La réaction de Floria Guei à athle.fr « La forme est là ! Je suis très contente. Cette série m’a permis de me mettre en jambes. Un record personnel, c’est plutôt encourageant dès le matin. Je suis restée focalisée sur mon couloir. Je ne voulais pas paniquer quand Felix allait me passer. En demi-finales, il va falloir aller à la guerre et que je me surpasse. Je vais rester sur le même schéma que ce matin mais en faisant tout un chouia plus rapide. »

De son côté, l’expérimentée Mélina Robert Michon (Lyon athlé) a joué avec les nerfs de ses supporters et de son entraineur, Serge Debié. Elle a en effet attendu le 3ème jet pour envoyer son disque à 61m78… 9^e performance des deux concours, un classement synonyme de 5^ème finale mondiale pour celle qui dispute à Pékin ses 6^e mondiaux. La vice-championne du monde devra se surpasser ce mardi, dans la cage de lancer pour une finale qui promet d’être de très haut niveau. Il faudra à coup sûr être au niveau du record de France pour décrocher une nouvelle médaille mondiale. Un défi monumental que Mélina peut réaliser !

La réaction de Mélina Robert-Michon à athle.fr  « Avec Kaf (ndlr : Kafetien Gomis), on a fait un concours à celui qui allait faire craquer son coach en premier. C’était un contexte particulier car je me suis fait mal au dos il y a deux jours, lors d’un entraînement. C’est une raideur. J’étais un peu contractée sur les deux premiers essais. Je n’osais pas trop y aller, à cause de la peur de la douleur. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible ! » J’ai souvent besoin d’être au pied du mur. Les qualifications, c’est toujours la contrainte. Ce n’est jamais marrant, il y a beaucoup de stress. Alors qu’en finale, c’est six jets de plaisir. »