L'ouvrage richement illustré, qui retrace l’Histoire de la Fédération Française d'Athlétisme.
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Actualités
Revue de presse de la semaine N° 7
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17 Février 2006 - Gersende HAYOZ (Services Administratifs)
Revue de presse de la semaine N°5:
Cette revue est faite à partir de journaux dont les rubriques sont en lignes
Article provenant du DAUPHINE LIBERE:
50 savoyards à Challans et L'AS Aix les Bains en pôle position
Championnats de France des jeunes: qui reviendra avec une médaille ?
Malgré un forfait de taille, la Loire conserve de belles chances. Tour d'horizon des qualifiés pour un voyage en Aquitaine.
Importante échéance le week-end prochain avec les championnats de France jeunes qui se dérouleront à Bordeaux - Lac. Si la Loire a perdu avec le forfait du hurdler Garfield Darien sa plus belle chance de titre, ce n'est pas pour autant que lorsqu'un seul être vous manque, tout est forcément dépeuplé.
Car la délégation ligérienne dispose encore de quelques bels et bons atouts. Le Coquelicot aura encore 4 qualifiés ; les cadets Maxime Vernede en longueur, Marine Florindi sur le 3 000 marche et Charlène Fernandes sur 200 - une distance qu'elle n'affectionne pas forcément - auront comme objectif essentiel un accès en finale. Mathilde D'Auria par contre peut rêver d'un podium sur le 3 000 marche juniors, et peut-être même faire plus qu'en rêver. Reste à voir comment elle aura digéré une sortie en demi-teinte lors des Interrégionaux.
Rémi Emsens (C.L.C.S.) est qualifié avec 1,92 en cadet ; cela le place en sixième position des qualifs, un rang où il ne risque pas de se sentir trop seul : ils sont nombreux à cette hauteur. Il s'agira donc pour lui d'entrer dans les 8. Marine Richard fait partie des quelques athlètes qui enchantent le président de l'E.A. Saint-Chamond. Le club n'avait pas vécu un si bel hiver depuis bien longtemps et Marine en cadettes, avec sa qualification sur 800, contribue au bonheur des Couramiauds. Tout comme d'ailleurs dans la même catégorie Jérémy Trobrillant, lui aussi de l'E.A.S.C., qui s'alignera sur 60 avec une qualification en 7.19.
Également sur 60, Angel Chelala du F.A.C. : avec ses 7.05, il est en 3e position dans les rankings. Il ne lui reste plus qu'à confirmer le jour J, mais la course à ce niveau se joue à si peu de choses Le petit Cubain d'Andrézieux doublera sur le 200, avec des ambitions peut-être plus mesurées sur cette distance. Julie Paillet, qui est aussi licenciée au F.A.C., s'est qualifiée en 60.60 sur le 400 juniors. Quant à la cadette Marion Grange, elle vaut 1,63 en hauteur et c'est la seconde chance de médaille pour Andrézieux. Elle sort d'une belle 5e place aux France d'épreuves combinées et semble en verve en ce moment.
Enfin, le meilleur, pourquoi pas, pour la fin Isabelle Bosco sera-t-elle duchesse d'Aquitaine samedi en fin d'après-midi ? La Forézienne vise le titre, une ambition mesurée à l'aune des qualifs : elle sont deux juniors au-dessus du lot, à 1,72. Selon son entraîneur Michel Durris, Isabelle est en pleine forme et on sait que c'est une compétitrice dans l'âme. Elle sera d'autant plus motivée qu'il y a deux places à ravir pour un France - Italie - Allemagne le week-end suivant. Bosco en bleu, blanc, rouge ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite.
PHILIPPE DÉCOT
Championnats Centre-Est de lancers longs: Bourgoin, morne plaine
Trois Ligériennes qualifiées pour les France.
Le Coquelicot et l'A.C.O. avaient des représentants. Trois cadettes obtiennent leur qualification aux France: Marie Aulagnier (A.C.O.) qui remporte le concours 1 au marteau avec un lancer de plus de 40 mètres, Alexia Pecel (Coq) qui signe avec 38,09 le concours 2 et Justine Satre (Coq), 6e du même concours avec 35,07.
CADETTES-CADETS
Concours 1:
Marteau (3 kg). - 1. Aulagnier Marie (AC Ondaine Firminy) 42,11 m.
Concours 2:
Marteau (3 kg). - 1. Pecel Alexia (Coquelicot 42) 38,09 m; 6. Satre Justine (Coquelicot 42) 35,07 m.
Marteau (4 kg). - 1. Roux-Bonnardel Julie (AS Aix-les-Bains) 55,69 m; 4. Faure Caroline (AC Ondaine Firminy) 46,77 m.
Marteau (7 kg). - 1. Rambaud Olivier (entente ASPTT Lyon/ASU/Bron) 57,18 m; 4. Enjolras Christophe (Coquelicot 42) 54,06 m.
PH.D.
Bosco, toujours plus haut !
Isabelle Bosco est sauteuse en hauteur
«J'avais remarqué que les gosses adoraient sauter. Je me suis dit : il faut que tu te lances dans le Fosbury. C'est de là que c'est parti ». À entendre Michel Durris, président et entraîneur du C.A. Forézien, rien de plus simple que de franchir des barres au-dessus de votre tête. La preuve ? Stéphane Toinon qu'il a formé, actuel n° 2 Français et ex-champion de France cadets sous les couleurs de Feurs.
Si Toinon a depuis émigré chez Daniel Aligne, le coach de Pierre-Bénite qui eut Piazzat sous sa houlette, la relève est déjà assurée avec Isabelle Bosco, championne de France par deux fois chez les cadettes l'an dernier. Lequel des deux titres a-t-elle préféré ?
Elle répond sans hésiter : « Le second, c'était mieux : plus de pression, plus de monde. » Et d'ajouter un brin modeste : « C'était prévu, mais il fallait assurer derrière ! Moi, il me faut un enjeu. »
Elle dévoile là un peu de ce qui fait d'elle la fille la plus haute en France dans sa catégorie. Bien sûr, elle a des qualités de détente verticale et de vitesse, elle a appris à l'école d'athlé de Michel Durris la technique et « Après, ça suit tout seul ». Mais aussi - surtout ? - elle a « Un mental exceptionnel, c'est une bagarreuse. Et pourtant, elle ne se prend pas la tête, elle est zen », dixit son mentor.
ORFÈVRE EN LA MATIÈRE
Ils ont tout de même beau dire tous les deux que franchir 1,72 m - l'actuel record personnel d'Isabelle - n'est pas affaire d'État, il faut quelque part être un peu orfèvre en la matière pour aller aussi haut.
Cela commence par 54 pieds mesurés à la perpendiculaire de la barre, puis 10 de plus dans la largeur.
Après un temps de concentration, c'est une course rectiligne, véritable rampe de lancement pour être vite dans le virage. Ensuite, il « suffira » de transformer la vitesse en impulsion
Isabelle s'est qualifiée haut la main pour les France jeunes et pour les élites.
Son objectif pour la saison est simple : un podium l'hiver, un autre l'été, avec si possible une qualification en équipe de France, ce qui ne serait pas si mal pour une première année chez les juniors.
Également, un bac S en juin ; mais voilà une échéance qui n'a pas l'air de beaucoup la préoccuper : elle se déclare plutôt bonne élève, et on veut bien la croire.
PHILIPPE DÉCOT
En avant, marche !
Mathilde D'Auria est athlète de haut niveau en marche, une discipline qui est peu souvent sous les feux de la rampe
Mathilde D'Auria est inscrite sur les listes ministérielles du haut niveau. Vice-championne de France cadettes, elle est aussi internationale depuis qu'elle est passée junior l'an dernier et elle est allée à Podobradi près de Prague avec la sélection française. « C'est impressionnant d'avoir ce maillot sur les épaules. C'est grand, c'est important ». Et à la façon dont elle le dit, on sent que l'émotion qu'elle a alors ressentie n'a pas tout à fait disparu.
Mathilde marche, beaucoup, jusqu'à 6 fois par semaine. C'est son père qui l'entraîne, et elle est venue à la marche parce que sa mère en faisait : « Je voulais imiter ma mère et je me suis prise au jeu. » Décidément, chez les D'Auria, marcher, c'est une affaire de famille !
Elle vaut aujourd'hui 15.10 aux 3 000 mètres - c'est la distance d'hiver - et 54 au 10 000, qui est donc celle d'été. C'est d'ailleurs la plus longue des deux qu'elle préfère : « On a le temps de penser à plein de choses, à essayer de gagner surtout ! »
Marcher, c'est donc - à la différence de la course - avoir toujours un appui au sol, ne jamais être en suspension, et si Mathilde apprécie la distance, elle goûtera d'autant son plaisir à partir de la catégorie espoirs où la distance disputée chez les dames est le 20 km. Pour l'heure, elle s'est remise à l'ouvrage après des pré-France assez moyens : une contracture, explique-t-elle. Elle sera à nouveau à Podobrady pour un stage au printemps avec le collectif France ; en ligne de mire, une sélection et peut-être une qualification pour la coupe du monde à la Corogne en mai. Et comme il paraît qu'en France, « ils attendent une relève qui tarde à venir », Mathilde, tu sais ce qu'il te reste à faire !
Demi-finale du championnat de France: Colombet aux anges
Hier à Mably, le jeune athlète du FAC Andrézieux a remporté le cross long, au sprint et à la surprise générale. El Madi et Bonnier complètent le podium
«Jamais je n'aurais imaginé que j'étais capable de ça. C'est la plus belle performance de ma carrière, il n'y a pas l'ombre d'un doute. C'est fou, j'ai l'impression que c'est un coup de chance ! »
Il n'en démordait pas lui-même, Yoann Colombet, vainqueur hier à Mably du cross long de la demi-finale du championnat de France à l'issue d'une course de dupe, courue sur le mode de l'élimination et achevée par un sprint entre les cinq rescapés de la purge.
S'il a du coeur et de la fraîcheur, le jeune athlète du FAC Andrézieux manque il est vrai de référence marquante à ce niveau. Ni sa quatrième place au dernier championnat de la Loire de cross, ni son record à 9'07'' sur 3000m steeple ne faisaient de lui, sinon un outsider, du moins un favori. « En fait, les circonstances m'ont avantagé, racontait-il. C'est parti tranquillement sur ce parcours assez roulant. Ça lâchait par l'arrière et personne ne parvenait à faire le trou. Je ne sais pas pourquoi, mais dans le final, je me suis senti vraiment bien. J'ai commencé à me dire que peut-être il y avait un coup à jouer. A 200 mètres de la ligne, j'ai fermé les yeux et puis j'ai tout donné J'avais les jambes en feu. »
Manirakiza un peu court
Derrière Colombet, qui avait creusé un bon écart, le Marocain d'Oyonnax Yazid El Madi et l'Auvergnat Bommier accrochaient les médailles, tandis que Egide Manirakiza restait au pied du podium. « C'est lui qui aurait dû gagner, parfois j'ai eu l'impression qu'il nous attendait », affirmait d'ailleurs Colombet en pointant du doigt le petit Burundais. Peut-être en temps normal, mais l'athlète des hauts plateaux licencié à l'AS Rispoli (Villeurbanne) effectuait hier sa rentrée, un peu à court de forme.
« J'ai passé près de deux mois dans ma famille au Burundi, expliquait-il. Là-bas, c'est repos total. Je suis revenu le 25 janvier et avec le temps qu'il fait ici je n'ai pas pu vraiment m'entraîner, seulement quelques footings. Ça ira mieux pour les championnats de France », où Colombet brigue à présent une médaille en espoir. « On l'a vu aujourd'hui, tout est possible », sourit-il.
C'était beaucoup plus prévisible, la journée a également souri à Adeline Roche (CA du Roannais), très facile à domicile en cross long féminin, comme à Vincent Chapuis, vainqueur si attendu en junior qu'il eut un peu de mal à supporter le poids de la « pancarte ». On retiendra également le succès de Nordine Gezzar (Clermont) en cross court devant Moussa Barkaoui (Coq. 42) pas mécontents non plus de leurs formes respectives.
Et maintenant, tout ce beau monde se retrouvera une dernière fois cette saison le 12 mars à Challans en Vendée.
Benjamin Steen
LES REACTIONS
« J'ai manqué
de rythme »
> MOUSSA BARKAOUI
(Coq 42, 2e cross court)
« Comme chaque année, je commence ma saison sur le long avant de passer sur le court. J'ai manqué un peu de rythme sur la fin, mais il faut dire que la course était vraiment relevée avec des athlètes de qualité. Je dois encore travailler ma vitesse pour être prêt pour les France. »
« J'ai géré ma course »
> ADELINE ROCHE
(CA du Roannais, 1re senior)
« Je suis partie sur un tempo assez rapide, puis j'ai géré ma course. Je vise à présent une place sur le podium en senior aux championnats de France et pourquoi pas le titre en espoir Pour me préparer, je serai la semaine prochaine au cross du Luxembourg, mais j'hésite encore quant à ma participation aux Elites en salle (24-26 février à Clermont) pour lesquels je suis qualifiée sur 3000m. »
« Soulagé »
> VINCENT CHAPUIS
(ESL, 1er junior)
« Après cinq semaines sans compétition et après avoir souffert d'une tendinite, je suis très satisfait de cette victoire. Je ne suis pas démonstratif, mais je suis vraiment content. Soulagé même ! Au départ, j'ai ressenti un point de côté tellement j'étais tendu. Ça ne m'était plus arrivé depuis au moins quatre ans. Et comme je m'y attendais, la course n'a pas été simple. Je savais qu'il y aurait pas mal de première année que je ne connaissais pas vraiment et qui seraient costauds. Je regrette quand même la chute de Romain (Rybicki) dans les derniers hectomètres alors qu'on allait se disputer le sprint. Maintenant, je vais me concentrer sur les France. J'ai le temps de progresser d'ici là. »
« Je me suis accroché »
> ANTOINE MICHEL
(EA Bourg, 3e junior)
« Les deux premiers étaient vraiment au-dessus du lot. Derrière, on a fait une course groupée à cinq ou six. Etant un coureur de 800m, je me suis accroché le plus possible et j'ai profité de ma pointe de vitesse pour prendre la dernière place sur le podium. »
« Motivant
pour les France »
> EMMIE CHARAYRON (Asvel, 2e cadette)
« Je suis très contente. Après ma 10e place aux France UNSS, je m'étais mise à douter. Ce résultat me motive pour faire une bonne performance aux France, même si je n'ai aucun point de repère étant donné que je débute. »
Recueilli par B.S.
Les classements
> HOMMES
Seniors: 1. Colombet (FAC Andrézieux); 2. El Madi (Mar, US Oyonnax); 3. Bommier (Clermont AA); 4. Manirakiza (Bdi, AS Rispoli); 5. Masciotra (US Oyonnax). Par équipe: 1. US Oyonnax; 2. EA Grenoble; 3. FAC Andrézieux.
Cross court: 1. Gezzar (Clermont AA); 2. Barkaoui (Coq. 42); 3. Zioini (Clermont AA); 4. Talaouanou (EA St Chamond); 5. Bakhtache (AS Aix). Par équipe: 1. Coq. 42; 2. Clermont AA; 3. AS Aix.
Vétérans: 1. Jimenez (AC Bourg St Andeol); 2. Quiret (EA Moulins); 3. Aubertin (AS Aix). Par équipe: 1. Asvel; 2. EA Grenoble; 3. AS Aix.
Juniors: 1. Chapuis (ESL); 2. Rybicki (U Montélimar S); 3. Michel (EA Bourg). Par équipe: 1. Annecy HSA; 2. Clermont AA; 3. A Feyzin A.; 4. ESL.
Cadets: 1. Chahdi (Arve ABP); 2. Chevee (CA Ambilly); 3. Paul (AC Bourg St Andeol). Par équipe: 1. AS Aix; 2. Coq. 42; 3. Montluçon A.
> FEMMES
Seniors: 1. Roche (CA du Roannais); 2. Serda (UO Albertville); 3. Legoueix (Montluçon A.); 4. Balage (ASPTT Clermont); 5. Blanc (EA Grenoble). Par équipe: 1. A. St Julien 74; 2. Entente Grand Lyon; 3. EA Grenoble.
Cross court: 1. Falhun (AS Aix); 2. Alirol (FAC Andrézieux); 3. Djebbar (AS Aix); 4. Pierrin (EGL); 5. Padel (Coq. 42). Par équipe: 1. Coq. 42; 2. EA Grenoble; 3. Clermont AA.
Juniors: 1. Sabrier (USP Commentry); 2. Bernard (Annecy HSA); 3. Coudurier (AS Aix); 4. De Lepeleire (EA Chambéry); 5. Gras Lavigne (EA Grenoble). Par équipe: 1. EA Chambéry; 2. AS Aix; 3. EA Grenoble; 4. ACVS.
Cadettes: 1. Calvin (CA Cusset); 2. Charayron (Asvel); 3. Hoarau (EA Moulins). Par équipe: 1. A Calade VS; 2. Asvel; 3. EA Grenoble; 5. FAC Andrézieux.
Saison hivernale terminée pour Darien
Auteur d'une rentrée prometteuse dimanche dernier aux Pré-France à Clermont-Ferrand (7''97 en série du 60m haies), Garfield Darien doit finalement mettre un terme à sa saison indoor. Le champion d'Europe junior du 110m haies, qui croyait être handicapé par une sciatique, souffre en réalité d'une blessure musculaire à l'ischio-jambier. « Dimanche soir, après sa course, Garfield ne pouvait plus poser le pied au sol, témoigne Daniel Darien son père et entraîneur. Il a passé une échographie mardi qui a révélé un claquage. Il s'agit certainement d'une vieille blessure qui s'est rouverte pendant la compétition. » Après avoir renoncé aux Jeux de la Francophonie mi-décembre à cause d'une blessure à l'aine, le jeune athlète caluirard (18 ans) licencié au Coquelicot 42 avait aussi déclaré forfait au meeting du Luxembourg avant de se limiter à la série des Pré-France où il avait de nouveau ressenti une douleur dans la cuisse.
B.S.
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