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Revue de presse de la semaine 51
21 Décembre 2005 - Gersende HAYOZ (Services Administratifs)
Revue de presse de la semaine 51

Revue de presse (des journaux  mettant leur informations sportives en ligne) de la semaine 50.

24e Guy Dalban : prophètes en leur pays

Hafida Gadi-Richard et Saïd Berioui sont restés maîtres chez eux, alors que les Montagnards ont montré qu'ils étaient bien là.

«Bien, franchement pas mal. Mais quand on gagne, on ne peut qu'aimer. » Hafida est tout sourire à l'arrivée, impressionnante de facilité : dans la file, avant de rendre son dossard, elle a même encouragé l'un des siens. Comme prévu, dans la course populaire et des As féminines, la sociétaire de l'A.C.O. a dominé l'épreuve de la tête et des épaules.
Dès le départ, elle s'est portée en tête de la course ; dans ce parc des Bruneaux, on est sur un vrai parcours de cross tout en virages et en relances. Le tracé est nouveau, plus spectaculaire, mais certainement pas plus facile. Devant, ils sont 7 ou 8 et dans le groupe, les maillots du Coq dominent. Maryline Vacher, la seconde dame est à 100 mètres ; elle tient à merveille son rôle d'outsider, mais elle ne pourra rien tout au long des 6 700 mètres pour inquiéter Hafida Gadi-Richard.
Un temps, Hafida tente de revenir sur les pistards du Coq ; mais Odin, Thomas, Derail ont les reins solides, ils ne fléchiront pas.
À l'arrivée, ils seront six détachés du gros de la troupe. Les rôles ont été distribués dans la dernière boucle : cinq Coqs devant, et Hafida Gadi ensuite, première dame du 24e Guy Dalban. C'est son dernier cross de la saison, elle va pouvoir maintenant s'attaquer à son propre record sur le semi : objectif, moins de 1.10.
Derrière elle, Maryline Vacher est bien comme prévu sa dauphine, et Béatrice Fanget se fait souffler la dernière place du podium par la soeur de la gagnante, Kamla.
Un peu plus tard s'élançait la course des As. Berioui était donné parmi les favoris de tout premier rang. Avec lui une escouade de spécialistes huppés, au palmarès éloquent : il y a là Bouziane, Eraouia, Essraidi, Bouzid, mais aussi un Roumain, Christi Irimia. Il y a aussi l'équipe de France de course en montagne qui vient traditionnellement mettre un terme à son stage du Bessat ; mais ces Montagnards ont bossé dur, dans des conditions parfois difficiles : il a fait froid, très froid cette semaine dans le Pilat. On ne peut décemment pas leur en demander trop, si ce n'est de faire une honnête figuration. Et pourtant...


Berioui, du début à la fin
Ça part vite devant, Berioui, Bouzid sont là. C'est Essraidi qui passe en tête au terme de la première boucle. Avec lui, il y a là un groupe compact d'une dizaine de coureurs et Julien Rancon, le Montagnard de l'A.C.O., est au contact. Plus tard, c'est Georges, le premier des Burrier, qui mène la danse devant Berioui bien calé et Bouziane. On vient de boucler le second tour et ils sont 11 à avoir fait le trou : on sait déjà que la course se jouera entre ceux-là. On pourrait croire alors à une courser tactique, mais dans le bois, Berioui a pris les choses en main.
Sans doute se méfie-t-il du finish de certains, et il a décidé d'anticiper en partant au train. Il a déjà 25 mètres d'avance au passage du 3e tour ; Irimia, Burrier, Bouziane et Rouquet son légèrement devancés, mais plus surprenant, les spécialistes sont à la peine, les Montagnards sont à la fête.


Les Montagnards sont là
Quatrième tour : Berioui est seul, loin en tête ; il a 100 mètres d'avance, la course, c'est sûre, est pour lui. Derrière, Cristi Irilia et Georges Burrier sont roue dans roue. Le Roumain attaque dans une bosse, le Messin répond, ne se laisse pas décrocher et profite de la dernière montée pour abattre ses atouts ; la grimpe, ça le connaît, et sa semaine au Bessat ne semble pas lui peser.
Le coup de bluff du Roumain aux gants blancs n'a pas fonctionné, et le Montagnard aura le dernier mot.
Loin devant, Saïd Berioui est seul au monde au terme des 8 700 mètres de la course ; il remporte ce 24e Guy Dalban avec la manière.
Preuve que les Montagnards ont fait plus que de la figuration, Georges Burrier est son second, son frère Édouard n'est pas très loin. Quant à Julien Rancon, autre régional de l'étape, il est 11e, heureux de son sort : « Avec la fatigue du stage dans le Pilat, il ne faut pas trop en vouloir ». Burrier estimait à l'arrivée avoir « Progressé : j'ai fait 4e aux Myriades, ici je suis second. Berioui ? Je le connais depuis les Mondiaux de cross Juniors : je l'avais battu. » La revanche pour le 25e Guy Dalban ?

PHILIPPE DÉCOT

 

Championnat régional épreuves combinées: le vent en poupe

Les Ligériens se sont adjugés plusieurs podiums à Clermont-Ferrand.

Parce qu'elles permettent aux athlètes en devenir de se définir en connaissance de cause, les épreuves combinées étaient un peu le passage obligé pour les petites catégories.
Mais au fil du temps, ces épreuves-là se font une place à part entière sous le soleil de l'athlétisme, et l'on voit apparaître de véritables spécialistes.
Latifa Maanane est de ceux-là et avec une forte délégation du Coquelicot, elle était à Clermont-Ferrand pour le championnat régional en salle d'épreuves combinées, pentathlon pour les dames - longueur, 60 mètres, poids, hauteur et 800 mètres - et heptathlon pour les messieurs - hauteur, longueur, poids, perche, 60 mètres plat et haies et 1 000 mètres.
Grosse réunion qui s'est déroulée sur deux jours et qui a regroupé près de 300 athlètes venus de plusieurs ligues : Auvergne, Limousin, Rhône-Alpes, plus quelques esseulés de PACA, la faute à la raréfaction des salles d'athlétisme.
Autant dire que les podiums obtenus par les Ligériens n'en ont que plus de valeur et en seniors tout d'abord, on retiendra les seconde et troisième places de Latifa Maanane et Sylvaine Derycke, et celle de Yann Celli chez les messieurs.
Le Coq dans cette affaire tire bien son épingle du jeu, alors que dans les catégories de jeunes, presque tous les clubs qui comptent dans la Loire sont présents : le Coq encore avec Anne-Sophie Proriol en minimes, le C.A. Roannais avec Loïc Dubois second en cadets, Isabelle Bosco troisième sous les couleurs du C.A. Forézien., sans oublier bien sûr la victoire de Marion Grange (F.A.C. Andrézieux) en cadettes.

PH.D.

LES RESULTATS

Pentathlon minimes dames. - 1. Mongellas Mélinda (Clermont Athlétisme Auvergne) 2 892 pts; 2. Proriol Anne-Sophie (Coquelicot 42) 2 793 pts; 4. Tibi Yvane (Coquelicot 42) 2 651 pts; 7. Breysse Tiffany (Coquelicot 42) 2 385 pts; 8. Giry Isabelle (Fac Andrézieux) 2 313 pts.
Pentathlon seniors dames. - 1. Barlet Alexandra (Entente Sud Lyonnais) 3 666 pts; 2. Maanane Latifa (Coquelicot 42) 3 597 pts; 3. Derycke Sylvaine (Coquelicot 42) 3 490 pts.
Pentathlon cadettes. - 1. Grange Marion (Fac Andrézieux) 3 217 pts; 6. Jacquet Coralie (CA Forézien) 2 831 pts; 13. Cuerq Marion (Coquelicot 42) 2 682 pts; 14. Villemagne Mélanie (Fac Andrézieux) 2 640 pts; 19. Martin Kelly (Coquelicot 42) 2 354 pts; 25. Ward Mailys (Fac Andrézieux) 2 174 pts; 26. Tardy Manon (Fac Andrézieux) 2 152 pts; 29. Duchange Mélanie (Fac Andrézieux) 1 924 pts; 30. Ingrao Alexia (Fac Andrézieux) 1 812 pts; 35. Mondon Claire (Fac Andrézieux) 1 627 pts.
Pentathlon juniors dames. - 1. Brunet Manquat Fanny (Entente Annonay Car Rhodia) 3 382 pts ; 2. Bosco Isabelle (CA Forézien) 3 027 pts ; 5. Paillet Julie (FAC Andrézieux) 2 909 pts ; 16. Courbon-Gallot Camille (FAC Andrézieux) 2 039 pts.
Heptathlon cadets. - 1. Labourel Florian (Entente Sud Lyonnais) 5 037 pts ; 2. Dubouis Loïc (Club Athlétique du Roannais) ; 12. Vernede Maxime (Coquelicot 42) 3 769 pts ; 17. Zombo Christopher (Coquelicot 42) 3 588 pts ; 20. Patouillard Jerome (Coquelicot 42) 3 431 Pts ; 28. Chave Emilien (Coquelicot 42) 3 158 pts.
Heptathlon espoir messieurs. - 1. Puyjalon Pierre (ASPTT Aix-en-Provence) 4 950 pts ; 8. Vigouroux Rémy (FAC Andrézieux) 3 843 pts.
Heptathlon seniors messieurs. - 1. Pechet Christophe (Amiens UC) 5 473 pts ; 3. Celli Yann (Coquelicot 42) 5 022 pts ; 14. Edouard Pascal (Coquelicot 42) 3 503 pts.


Sport et science pour Karine Herry

Elle court sur longue distance au plus haut niveau depuis plus de 10 ans avec un important palmarès national et international, mais Karine Herry est avant tout de par sa formation une scientifique qui associe «l'intellect» à la compétition pour son plus grand bien.

Invitée à la première édition de la Corrida à Pouilly-les-Nonains par son ami Christian Leroux, lui aussi spécialiste de la course sur route de longue distance, Karine Herry est un personnage atypique.
Médecin de formation, ce petit bout de femme de 37 ans, mère de famille, est dotée d'un impressionnant palmarès depuis qu'elle découvrit la course à pied grâce à la rencontre avec son mari, coureur en montagne, qui est devenu son entraîneur.
«J'ai découvert ce sport grâce à mon compagnon en colonie de vacances et j'ai débuté ma première compétition au cross de Chamonix où j'ai eu mes premières sensations et senti que cet effort pouvait me convenir. Cinq ans après, je suis venue gagner à Chamonix après m'être spécialisée sur les longues distances et les courses type Trails» avoue-t-elle.

cinq titres nationaux, dix sélections tricolores
Spécialiste de «l'ultra fond» comme elle aime à le préciser, elle a surtout couru sur 100 km lors des cinq dernières années sur lesquels elle a remporté cinq titres nationaux. Egalement membre de l'équipe de France de la spécialité depuis 1999 «sauf une seule année» précise-t-elle, Karine Herry a été huit fois médaillée sur 10 sélections tricolores. Une vraie performance qu'elle souligne modestement en rajoutant qu'elle est aussi invaincue sur cette distance et qu'elle détient la meilleure performance française de la spécialité.
7h 42' est sont temps de référence sur les 100 km, un chrono qui se situe à 5 minutes du record de France «j'ai seulement réalisé 7h 49 au Mondial» note-t-elle avec regret.
Mais outre ses performances, elle a une approche de la compétition plus en adéquation avec sa formation scientifique. C'est ainsi qu'elle souligne «ce qui est important dans cet effort, c'est la nutrition et la qualité de la récupération sans lesquelles aucune analyse précise de la performance ne peut être réalisée».
Une passion sportive qu'elle partage avec celle de son métier où elle va préparer un diplôme de médecin des sportifs de haut niveau à partir de janvier 2006.
L'intellectuelle sportive aime à développer cette approche un peu plus précise du sport de haute compétition «dans le sport il n'y a pas de place pour le hasard c'est pourquoi je suis pour le scientifiser dans le bon sens. En revanche il faut que ça reste un plaisir à le pratiquer en bonne santé. De ce fait et grâce à ma maturité et la confiance en moi je peux analyser et développer ma stratégie en course. Telle qu'à Pouilly-les-Nonains où j'avais affaire à une redoutable adversaire en la personne de Gisèle Lheureux».
Karine «la science» ne fait pas dans la dentelle et c'est peut être ce qui fait la différence entre elle et ses adversaires. Une stratégie qu'elle pourra à nouveau tester lors de sa prochaine échéance avec son club de Saint-Julien (74) au championnat de France de cross où elle visera tout simplement une médaille.

JACQUES ODIN

Quand les sportifs deviennent patrons

Peizerat, Moretton, Noah, Douillet... Ils deviennent artistes ou chefs d'entreprise, parfois journalistes ou consultants, ministres, mais la reconversion n'est pas toujours facile. Mais, certains ont réussi, comme Gilles Moretton, à créer un événement phare comme le Grand-Prix de tennis, et à prendre les rênes d'un club de basket : l'Asvel

De la gloire du champion au blues du business man, il n'y a qu'un pas. Pas facile pour les gros bras du sport de se reconvertir dans les affaires. Car si Jean-Claude Killy, triple médaillé d'or olympique, règne aujourd'hui sur le Dakar et le Tour de France grâce à ASO (Amaury sport organisation), les modèles de reconversion réussie ne sont pas légion.
Zidane et Dessailly ont vu se tracer de lui-même leur avenir professionnel via des contrats publicitaires et de futurs postes de consultants, mais la plupart se tournent vers la création d'entreprise, synonyme d'eldorado.
Ce fut le cas de David Douillet qui se lança dans l'organisation de voyages. Au tapis six mois plus tard, son agence a été mise en liquidation. Même infortune pour le cycliste Cyrille Guimard, maillot vert du Tour de France, qui a vu son usine de fabrication de cycles fermer ses portes, ou Alain Prost dont l'écurie de F1 « Prost Grand Prix » a été mise en liquidation judiciaire après cinq ans de mésaventures.
Certains ont réussi, comme Gilles Moretton, à créer un événement phare comme le Grand-Prix de tennis, à prendre les rênes d'un club de basket : l'AsveL et même à rejoindre la direction générale de Sport Five. Et ce malgré des débuts parfois difficiles où le champion de tennis a même subi des échecs avec Euromotors, un show de voitures à Eurexpo, ou l'organisation d'une compétition de ski sur la piste de la Sarra, à Lyon-Fourvière.
Dans le rugby, on se souvient des frères Spanghero, fils d'agriculteurs narbonnais ayant joué en équipe de France dans les années soixante-dix. L'un d'entre-eux a fait fortune dans la location de voitures, ses deux frères dans les plats cuisinés et la semelle orthopédique. Et Serge Blanco a créé simultanément une marque de prêt-à-porter pour homme et un centre de thalassothérapie à Hendaye, et enfin un hôtel de luxe à Anglet.

Des arts à la politique
D'autres ont trouvé une nouvelle voie avec les arts : Jean-Pierre Rives s'est reconverti dans la sculpture, Yannick Noah a choisi la musique (Saga Africa remonte à 1990). D'autres encore cèdent aux sirènes du petit écran : Jacques Lafitte consultant pour TF1, Bernard Thévenet, Jean-Michel Larqué ou encore Pierre Albaladejo, emboîtant le pas à Robert Chapatte, ancien cycliste qui fut l'un des premiers journalistes sportifs issu du milieu sportif.
Parfois certains tâtent même le terrain politique via le ministère des Sports.
Comme Roger Bambuc et Guy Drut, ou l'escrimeur Jean-François Lamour.

Caroline Auclair cauclair@leprogres.fr

A EM Lyon, on forme les sportifs


A EM Lyon, André Camilli dirige le programme sport et encadre les sportifs souhaitant poursuivre leurs études en parallèle. Depuis vingt ans cet ancien gymnaste en équipe de France a mis en place une formation permettant aux sportifs de suivre un cursus classique mais en jonglant avec le facteur temps. « Il faut aménager le temps des études sans toucher au contenu ». Selon lui, le fait de mener de front sport et études renforce encore les deux objectifs. En clair, on serait meilleur dans les deux disciplines. Enfin, pour que ca marche, il faut avoir une vision globale de la carrière du sportif afin d'équilibrer sport et études.
lls sont un certain nombre à sortir diplômés de la prestigieuse école de management, dont Nathalie Péchalat, danseuse sur glace, Romain Riboud, skieur, Julien Despré, en aviron, Franck Adisson, médaillé olympique en canoë-kayak, Jérome Meyer, champion du monde d'escalade, Karen Allais, skieuse artistique, ou encore Eric Bouvier, volleyeur.


Gwendal Peizerat: «Il faut intégrer les sportifs avant qu'ils ne songent à leur reconversion»

Gwendal Peizerat, champion olympique et du monde de danse sur glace, a créé une société, Soléus, dédiée à l'amélioration de la sécurité des équipements sportifs

>> Comment avez-vous eu l'idée de créer une société dédiée à l'amélioration de la sécurité des équipements sportifs ?
J'ai souvent constaté, lorsque j'étais sportif, que je vivais la « non-conformité au quotidien ». La plupart des patinoires ne répondaient plus aux normes de sécurité. Le déclic est venu au sein de l'équipe. Nous étions cinq sportifs, tous conscients qu'il existait un besoin et que nous avions des compétences complémentaires pour y répondre. On a eu envie d'apporter une aide concrète aux gestionnaires d'équipements sportifs.
>> Quel a été l'accueil ?
Très bon dès le départ. Les gens concernés se rendent compte qu'on va non seulement expertiser mais aussi les accompagner et les décharger. D'ailleurs, la plupart du temps, nos clients nous demandent un contrôle puis un suivi et même de la formation.
>> Qui sont vos clients aujourd'hui ?
Le parc de Miribel-Jonage, la ville de Lyon, la région Rhône-Alpes. Plus de 150 collectivités nous ont fait travailler, notamment en Ile-de-France. D'ailleurs nous allons y ouvrir une agence au début de l'année prochaine.
>> Pourquoi une équipe de sportifs ?
Parce que notre but consiste à favoriser l'intégration des sportifs de haut niveau. Pour que ça marche il faut à tout prix les accompagner pendant qu'ils pratiquent, c'est-à-dire bien avant qu'ils songent à leur reconversion.
>> Qu'est-ce que votre expérience de sportif vous apporte dans votre nouvelle vie de chef d'entreprise ?
J'ai une grande capacité à m'investir et à travailler. Chez les sportifs, le week-end et les jours fériés n'existent pas. Et puis je suis aussi conscient que je rencontre des gens grâce à ma notoriété

Recueilli par C. A.

Vos réactions...........................................

J'apporte ma petite contribution à la revue de presse de la semaine que tu alimentes régulièrement pour le bonheur (j'espère) de tous.
Dans la série "quand les sportifs deviennent patrons", je voudrais parler de Philippe COLLET qui a porté les couleurs de l'équipe de France à très haut niveau ainsi que les couleurs de la ligue alors Dauphiné-Savoie. Il est l'actuel PDG de la société MATSPORT, spécialisée dans la vente de matériel sportif et plus précisément d'athlétisme et connue aussi dans le domaine de la chronométrie.
Une petite anecdote concernant "Pilou" au tout début de ma présence à l'ASPTT Grenoble : c'était en 1973 (ou 1974?) et il était toujours sur les stades, à l'entraînement, en compétitions, sur les stages, suivant son père Jacques, grand animateur et pilier du club. Nous étions en stage de Pâques à Lacanau, un lieu alors fréquenté par l'équipe de France de demi-fond animée par Roger Grange. Nous avons rapidement sympathisé avec tout le groupe et les dirigeants de l'ASPTT Bordeaux et un soir Pilou est tombé en admiration devant Francis Gonzalez qui portait le maillot de l'équipe de France et Pilou lui a demandé s'il pouvait lui en passer un. C'est alors que Francis lui a enfilé celui qu'il portait et je revois encore le gamin fier comme Artaban dire : "ce maillot un jour je le gagnerai.." ou c'était quelque chose d'approchant. La suite .. on la connait comme quoi il y a des destins qui sont tout tracés.
J'ai été un peu long mais voilà, c'est ce à quoi j'ai pensé en lisant la rubrique.
Bises
Amitiés à toutes et à tous sans oublier Nicole qui a beaucoup contribué à cette belle aventure.
 
Gilbert ROSILLO
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