Comité de l'Ain: une situation encourageante

Au terme d'une saison bien remplie, le bilan est encourageant et 2006 s'annonce sous les meilleurs auspices

Dans le fief des villages athlétiques bressans du canton de Montrevel, le comité de l'Ain d'athlètes a tenu samedi son assemblée générale annuelle.
A l'image du club local, auteur d'une saison remarquable qui vient d'être dotée par les collectivités locales d'un véritable et très coquet stade et, à la rentrée, a vu ses effectifs gonfler, l'athlétisme départemental va bien. Les indicateurs sont au vert comme se plaisait à le souligner le responsable de la comission technique d'organisation, Jacques Léonard.
Auparavant, la présidente Marie-Claude Léonard et le secrétaire général Jean-Pierre Lavie avaient passé en revue les points forts de la saison écoulée, les quelques points faibles, comme la mise en route des commissions, et fait preuve d'un optimisme résolu pour la saison 2006 démarrée en septembre. L'année athlétique 2005 a pratiquement atteint des sommets tant au point de vue des effectifs avec 1 214 licenciés qu'au point de vue qualité avec 1 919 points FFA comptabilisés par 462 athlètes classés.
Pour en arriver là, les clubs départementaux ont organisé seulement 2 cross, 3 réunions en salle, ce qui est remarquable compte tenu des infrastructures, 23 compétitions sur piste et 16 regroupements pour les jeunes de 11 ans et moins. Cette vitalité, si elle crée quelques soucis dans la formation des officiels en particulier, n'en reste pas moins porteuse d'espoir.

Avec le soutien de la Ligue
A la rentrée, on s'est bousculé pour s'inscrire dans les clubs et au rythme du renouvellement des licences, tout porte à croire qu'au printemps prochain on attendra les 1 400 licenciés et qu'évidemment le total points, révélateur de la bonne santé des compétiteurs, s'envolera bien au-delà des deux milliers.
Des projets sont en place. Aux stages traditionnels 1/2 fond, perche, jeunes, élite s'ajouteront des stages à thème destinés aux athlètes des spécialités traditionnellement confidentielles dans l'ain et encore plus aux entraîneurs.
Pour cela, le comité peut s'appuyer sur des finances saines pour ne pas être confortables. A l'issue d'un exercice 2005 qui a dégagé un excédent de 3 683 E, la trésorière Évelyne Geisen présentait un budget prévisionnel de 36 860 E. Avec pratiquement un an de budget disponible en réserve, les actions nouvelles seront à coup sûr financées, on parlait même samedi de diminuer le coût des licences. A suivre
En tous les cas, la Ligue Rhône-Alpes représentée par son président Marcel Ferrari soutiendra toutes les actions du comité. Après une année à la tête de la seconde région athlétique de l'hexagone, Marcel Ferrari a initié des actions fortes et nouvelles. «La Ligue sera un prestataire de services pour les clubs et les comités. Tous les moyens iront dans votre direction ». Marie-Claude Léonard qui est aussi trésorière de la Ligue approuvait et l'assistance enregistrait avec satisfaction toute cette sollicitude.

S. R

ASM Saint-Etienne: une course féminine en projet

Vendredi dernier s'est tenue l'assemblée générale de l'A.S.M Saint-Etienne athlétisme à l'Étivallière. Elle a révélé un bilan satisfaisant. Rencontre avec la présidente du club, Jocelyne Villeton.

Quel est le bilan de cette saison?
«Au niveau financier, le club est sain. Au niveau sportif, une de nos licenciées, Béatrice Fanget, s'est classée cinquième à la coupe du monde montagne, mais elle a dû partir à Firminy qui possède un pôle montagne. Notre club entraîne surtout les coureurs sur route. Nous avons organisé les championnats du monde de cross, ce qui constitue une réussite pour nous. L'ambiance du club est très bonne, conviviale. Nous essayons de partir un week-end par an suivre les coureurs.»

Quels sont les mouvements au niveau de l'effectif?
«Nous ne sommes pas un gros club. Nous comptons un effectif d'une soixantaine de personnes. Nous ne pouvons malheureusement pas faire toutes les spécialités. Mais l'arrivée de cinq jeunes cette année nous donne bon espoir, nous espérons rester sur cette tendance.»

Il y a peu de licenciés en athlétisme?
«Par rapport à il y a quelques années oui. Les gens s'entraînent seuls désormais. Ils payent l'inscription pour les courses, mais ne sont pas licenciés comme il suffit d'un certificat médical pour participer. Mais c'est aussi l'époque qui veut ça. C'est un peu dommage car c'est toujours enrichissant de bénéficier de l'expérience d'un entraîneur. De plus, la course sur route est une discipline pratiquée par une minorité. Nous n'avons pas les moyens de faire venir les gens, de payer les athlètes. Mais en tant qu'ancienne athlète de haut niveau je n'ai pas eu besoin d'être rémunérée, ce n'est pas cela qui fait le coureur.»

Quels sont vos projets pour la saison à venir?
«Notre club est susceptible d'organiser une course exclusivement féminine qui aura lieu le 12 mai. Nous souhaitons l'organiser au Parc de l'Europe. C'est un joli parc plutôt réputé pour les balades en famille que pour la course, mais nous voulons changer, décentraliser des sites comme Méons ou Villars. La course sera ouverte à toutes les femmes de 7 à 77 ans. Nous sommes en pleine organisation avec la collaboration de la mairie de Saint-Étienne. Cela nous montre une certaine reconnaissance au niveau des organisations, la ville nous fait confiance.»