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Aujourd'hui dans la presse
5 Octobre 2005 - Gersende HAYOZ (Services Administratifs)
Aujourd'hui dans la presse

La championne de France à domicile

Fin juillet à Paris, la locale Anne-Sophie Vittet décrochait le titre de championne de France du 1500 steeple cadettes

Dimanche devant tous les supporteurs de son village, la jeune athlète de Brens n'a pu renouveler son succès de 2004 à la course de la Saint-Michel. Mais qu'importe, ses objectifs sont ailleurs comme nous le confirment la championne de France et son entraîneur de toujours, Jean-Pierre Nehr, le découvreur de talents bugistes pour l'AS Aix-les-Bains.
>> Comment l'entraîneur voit la progression de son athlète ?
« Ce titre est une belle récompense pour cette passionnée qu'est Anne-Sophie. Découverte à l'occasion des courses jeunes de la regrettée course pédestre de Belley, Anne-So n'a jamais fait les choses à moitié. Au judo où elle vient de décrocher sa ceinture noire et où elle a accumulé les titres régionaux, comme en course à pied.
Son titre sur 1500 steeple dans une discipline où elle n'est encore qu'une débutante va lui permettre de relancer sa carrière athlétique.
Après des progrès réguliers sur piste et en cross en catégorie minimes, elle s'était mise à douter en passant cadette. Désormais Anne-So est bien relancée, il lui suffira de bien cibler ses objectifs et de ne pas trop se disperser ».
>> Qu'en pense l'intéressée ?
« Mon coach a raison, je veux tout faire et bien. Aujourd'hui (lire dimanche), je n'ai pas été raisonnable en essayant de suivre les meilleures. Très vite, je me suis trouvée en sur régime alors que j'aurais dû me contenter d'un bon footing largement suffisant pour garder ma première place eu challenge de la Communauté de communes Belley-Bas-Bugey.
Cette automne, mon objectif est collectif avec l'équipe inter-clubs juniors-espoirs pour la finale du championnat de France. Ensuite cet hiver, je vais retrouver avec plaisir le cross et je vais préparer mon été sur le steeple évidemment.
Ce titre de championne de France m'a ouvert de nouvelles perspectives en athlé. Je suis allée le chercher à l'énergie comme à la fin d'un combat de judo.
Nous étions quatre en trois dixièmes de secondes, sur la ligne d'arrivée Mais pour faire aussi bien l'année prochaine, il n'y a plus de secret. Il faudra bosser sur au lycée où je redouble ma première en section sport-étude, comme sur la piste ».

LES CLASSEMENTS

Cadets et féminines (8 400 mètres)
1. Guillaume Rabaste (ASA Belley) 32'15'' ; 2. et 1re fém. Coralie Subra (Chambéry) 34'07 ; 3. et 2e fém. Anne Ruelen (Ambérieu Marathon) 35'03 ; 4. et 3e fém. Anne Sophie Vittet (ASA Brens) ; 5. et 4e fém. Sylvie Charvet (Belley SP) ; 6. et 5e fém. Sarah Philippe (Ambérieu Marathon) 38'47 ; 7. et 6e fém. Annabella Bary (EA Bourg) 39'09 ; 8. et 7e fém. Patricia Dellabianca (ASL) 40'09 ; 9. Mathieu Caste (BSP) ; 10. et 8e fém. Monique Perriaud (CIAT) 40'23 ; 11. et 9e fém. Nadine Bange (BSP) 41'17 ; 12. et 10e fém. Christine Jourdan (Chambéry) 42'30 ; 13. et 11e fém. Cathie Guittet (BSP) 47'03 ; 14. et 12e fém. Eva Lenourry (Cuesnog) 48'32 ; etc.
Juniors, seniors, vétérans masculins (12 600 mètres)
1. Nicolas Duclos (Ambérieu Marathon) 42'50'' ; 2. Frédéric Subra (Chambéry) 42'54 ; 3. et 1er vétéran Dominique Delbe (Meythet) 44'21 ; 4. Nicolas Baur (CIAT) 47'20 ; 5. Serge Verdet (Romagnieu) 47'45 ; 6. Samuel Verove (Aix Savoie Tri) 48'07 ; 7. François Valanton (Labalme Sillingy) 48'39 ; 8. et 1er V2 Roger Lenourry (Chesnoy) 49'07 ; 9. Jimmy Azema (Pont-de-Vaux) 49'30 ; 10. Eric Uger (BSP) 49'35 ; 11. Faure Félix (CIAT) 49'46 ; 12. et 1er junior Lucas Chaume (Ambérieu M.) 49'52 ; 13. Lazzarini (RCTG) 49'54 ; 14. Rumiano (Ambérieu M.) 50'02 ; 15. Grivet (BSP) 50'04 ; 16. Guittet (BSP) 50'16 ; 17. Kellal (CIAT Brens) 50'24 ; 18. Palanchon (Bonneville) 50'42 ; 19. Rapy (Bourg) 52'07 ; 20. Berthaud (BSP) 52'08 ; 21. Clerc (Ceignes) 52'13 ; 22. Boeri (Corbonod) 52'45 ; 23. Scheidekker (BSP) 52'52 ; 24. Demouge (BSP) 53'05 ; 25. Carotte (BSP) 53'20 ; 26. Tyson (BSP) 53'28 ; 27. Meygret (ONF) 53'39 ; 28. Thomas (Cheignieu) 54'04 ; 29. Delmas (Belley) 54'25 ; 30. Chenavier (Izieu) 54'36 ; 31. Flaugère (BSP) 54'38 ; 32. Vérissel (Bourg) 54'50 ; 33. Arbaretraz (CIAT) 54'52 ; 34. Loup (ABSA) 56'23 ; 35. Morel (Ambérieu) 57'12 ; 36. Clément (CIAT) 57'23 ; 37. Eric Ravel (CIAT) 58'02 ; 38. Patrice Ravel (ASL Corbonod) 58'04 ; 39. Coutable (Chindrieux) 58'29 ; 40. Zuccali (Virignin) 59'21 ; 41. et 1er V3 Marc Mazuir (Vonnas) 59'27 ; etc.

Jean-Jacques Padel : «La performance, c'est le dépassement des limites»

Athlète international, il fut ensuite un entraîneur efficace, apprécié et pourtant discret. Aujourd'hui, Jean-Jacques Padel choisit de s'éloigner des stades. Pour un temps ? Voici un petit précis de philosophie du sport, à mettre entre toutes les mains.

Vous avez été athlète de haut niveau. Un mot de vos performances ?
«Je courais sur 10 000 et aussi sur le marathon. J'ai été champion de France en 87, international et je valais 2 h 16, à mon meilleur 2 h 14. On remporte encore le titre aujourd'hui avec ces temps-là.»
Mais finalement, vous décidez un jour de tourner la page
«Je me suis arrêté à 37 ans en pleine possession de mes moyens ; je maîtrisais le marathon, je le gérais, mais la performance, ce n'est pas cela : c'est le dépassement des limites, et je ne voulais pas finir cassé, car certains garde-fous de mon corps me disaient qu'il était temps. J'aurais pu continuer en course hors-stade, d'autant qu'il n'y avait pas alors de concurrence étrangère comme aujourd'hui. Burelier voulait prendre du recul, j'ai pris la suite.»
Se préparer à un marathon, en quoi cela consiste ?
«Courir un marathon, c'est 10 semaines de préparation, 200 km hebdomadaires, 3 à 4 heures d'entraînement par jour. On court deux marathons par an, sinon au-delà on se casse. La préparation, c'est de l'assimilation et du repos ; c'est cela aussi le sport de haut niveau, et c'est gommé par le dopage.»
Le dopage, parlons-en
«Au haut niveau, l'athlète doit se préparer à répondre à la question du dopage : on sait que l'on risque d'y être confronté. Je ne jette pas la pierre à ceux qui se dopent ; simplement, ce n'est pas ma conception du sport. Après, les raisons, les réponses sont individuelles.»
Vous n'avez pas été tenté par la création d'un pôle d'entraînement à l'américaine ?
«Oh, j'aurais pu monter une « écurie de course », mais j'ai un principe : j'entraînais uniquement des gens du Coq. On adhérait à la philosophie du club. A haut niveau, l'athlète se réalise à travers un groupe et un club : on partage la réussite. Même si cela se perd, la notion de groupe et de club sont pour moi indissociables.
Le relationnel avec les athlètes que l'on forme est autre ; il est aussi pimenté par la réalisation des objectifs que l'on se fixe en début d'année.
Ce fut le cas par exemple avec Julie Coulaud, meilleure Française en cadette, en Espoirs, et qui a su réussir le passage très difficile en senior.»
La relation entraîneur-athlète : votre analyse ?
«Les athlètes donnent beaucoup, ils ont un investissement important et demandent beaucoup. La rupture, si elle a lieu, est très dure pour les deux parties. De plus en plus souvent, l'entraîneur est victime du zapping des athlètes. Entraîneur, soit tu couves et ça fait des drames, soit tu prends de la hauteur. Parfois tu investis, l'athlète prend une autre direction mais tu rebondis.»

La professionnalisation de l'athlétisme
L'entraîneur est-il vraiment reconnu ?
«Il y a une règle du marché : en athlétisme, il n'y a pas d'argent. On est là pour vivre sa passion et uniquement cela. Compte tenu des efforts que cela nécessite, c'est un peu illogique. Il devrait y avoir une reconnaissance du bénévolat, par exemple par des congés pour permettre d'accompagner les athlètes aux grands rendez-vous internationaux. Chez nous, on laisse de côté la reconnaissance de l'entraîneur.»
Quand vous dites qu'il n'y a pas d'argent, on reste sceptique !
«Avec l'essor des courses hors-stade dans les années 80, il y avait un peu d'argent. Dans la décennie suivante, il y a eu un arrosage important des équipementiers. On vit sur le prolongement de cette époque. Des athlètes comme Jocelyne Villeton, Philippe Collard, moi-même, on bénéficiait de partenariats avec des équipementiers. Mais à l'heure actuelle, les revenus disponibles sont divisés par 5 ou 10.»
A l'époque, cela a modifié l'attitude des athlètes ?
«Il y a alors eu un comportement professionnel des athlètes, pro à la fois dans leurs droits et dans leurs devoirs. D'ailleurs, les structures de club professionnalisent les pratiques. Mais on assiste maintenant à un changement de mentalité des athlètes. Ils veulent bien l'argent, sans les devoirs ; on le constate par exemple dans la constitution des dossiers pour le statut de haut niveau auprès du conseil général : 6 sur 10 n'ont pas fait le nécessaire.»
Vous avez entraîné certains par téléphone. Va-t-on vers un entraîneur virtuel ?
«Oui et non. Par exemple, il y a parfois des erreurs d'orientation, qui nécessitent quelques séances où la présence de l'entraîneur est importante. Cela dit, le sport de haut niveau est d'abord fait d'autonomie : les décisions sont prises par l'athlète ; il faut donc qu'il soit autonome.»

Une sortie par la grande porte
L'entraîneur est-il toujours certain de la justesse de son action ?
«L'entraînement n'est pas une science exacte, mais quand même. On ne voit pas l'entraînement à partir de sa propre pratique, sauf peut-être pour les erreurs que l'on a commises. Il y a des choses à connaître : je sais que pour réussir un marathon, il y a des points à réussir, mais l'athlète conserve toujours une grosse part d'implication. En tout état de cause, il faut savoir se donner les moyens de son ambition : la réussite est liée à la compétence.»
Mais aujourd'hui, vous tournez la page.
«J'ai pris du recul, pas par désaccord avec le Coquelicot. Pour preuve, j'ai trouvé mon remplaçant : c'est Guy Gardon qui prend la relève. J'ai cessé mes fonctions par honnêteté. Je fais toujours les choses à fond ; pour continuer, il fallait un investissement que je ne pouvais plus avoir pour des raisons professionnelles. Je suis toujours aussi passionné, mais la contrainte du temps commençait à me peser.»
Alors, quel bilan faites-vous ?
«Aujourd'hui je prends du recul après quatorze ans d'entraînement dont dix de haut niveau, ce qui ne va pas sans une implication forte. C'est une vie de passion, sans contrepartie. Pour tirer un bilan, c'est facile au plan comptable : il suffit de compter les titres. Quant aux relations humaines, cela devrait passer pour assez positif. Et j'ai gardé intact le plaisir de retourner au stade.»
PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE DÉCOT

Panel, l'hiver en pente douce

Le champion d'Europe en salle du 4x400m reprend l'entraînement enfin débarrassé des blessures qui ont perturbé sa saison

Ambiance de rentrée vendredi soir au stade Pierre-Duboeuf de Bron. Chrono autour du cou, Djamel Boudebidah dirige les séances d'une cinquantaine d'athlètes, de tous les âges, de tous les niveaux. Une brise frisquette balaye la piste, mais Brice Panel prend son pied Droit comme un « i », le jeune champion d'Europe du 4x400m, en termine avec une série de deux 600m, deux 400m et un 200m, loin devant ses camarades d'entraînement, le souffle court mais sans cracher ses entrailles. « Le travail foncier de début de saison, c'est mon truc, dit-il une fois retiré au chaud dans la salle de musculation. En plus, on a un groupe exceptionnel. Je connais pas mal d'autres athlètes qui aimeraient être à ma place. »
S'il a le sourire, c'est surtout qu'aucune douleur ne lui transperce le corps. A seulement 23 ans, l'Yvelinois installé à Lyon pour ses études (il entre en cinquième année à l'Insa) entame presque une seconde carrière, après deux saisons marquées par une succession de blessures. Touché aux adducteurs en pleine préparation pour les jeux d'Athènes, il avait ressurgi in extremis l'hiver dernier, le temps de prendre la deuxième place aux Championnats de France indoor à Liévin et de se couvrir d'or aux « Europe » de Madrid avec le relais 4x400m.
Deux mois plus tard, il était rattrapé par son physique au retour du stage national en Guadeloupe. Diagnostic : inflammation du tendon d'Achille, un mois et demi d'arrêt au pire moment. Contraint de se lancer dans un contre-la-montre après une préparation minimaliste, il obtenait à l'arraché sa sélection pour les Championnats d'Europe espoir (élimination en demi-finale et disqualification du 4x400m) avant de remporter le titre de champion de France espoir en guise de lot de consolation.

Wariner, l'exemple
« Certains vont dire que je n'ai pas couru aussi vite que par le passé (son record personnel sur 400m, 46''71, date de 2002), mais je pense que j'ai fait un pas en avant, analyse-t-il. Je n'ai pas connu de blessure grave. Ma tendinite m'a gêné, mais ce n'est pas comme un pépin musculaire quand on se sent anéanti de l'intérieur J'ai fait 47''08 en salle à Liévin pratiquement sans entraînement. Je sais que j'ai un potentiel que je n'exploiterai pleinement que lorsque je ferai une saison complète. Je suis tellement curieux de voir jusqu'où je suis capable d'aller que je suis déjà impatient de remettre les pointes. »
Aussi, avant de se lancer dans la saison hivernale avec prudence (« pas plus de 4 ou 5 sorties »), a-t-il entamé une réflexion afin de préserver sa santé décidément fragile. « Djamel (Boudebidah) est un entraîneur très ouvert. En relation avec mon médecin et mon kiné, on essaye de tout mettre en oeuvre pour éviter les blessures. Déjà on a décidé que je n'irai pas au stage en Guadeloupe. A chaque fois, je me suis fait mal en rentrant. »
Il dit aussi n'avoir rien raté de l'actualité internationale de l'été, même si c'était devant la télé. Il ne lui a pas échappé que sa discipline a pris un tournant avec l'émergence de « la génération des crevettes » emmenée par le « sprinter blanc » Jérémy Wariner, champion olympique et du monde en titre. « J'ai ses deux courses d'Athènes et Helsinki dans mon ordinateur. Techniquement et dans la gestion de sa saison, il incarne la perfection. »
Ne serait-ce que par curiosité, Brice Panel aimerait enfin voir tout ça de plus près.
Benjamin Steen

Un avenir sur 800m

« Regardez le bien courir. Dans deux ans, ce sera le recordman de France du 800m » Djamel Boudebidah ne blague peut-être pas tant que ça en annonçant un possible virage dans la carrière de Brice Panel. L'intéressé confirme à demi-mots. « Ah, il a dit ça, Djamel , s'étonne-t-il. Bon, pour le moment, ma distance préférée reste le 400m, et si je dois passer sur 800m, ce ne sera pas dans un avenir proche. En fait, je connais un peu parce que mon père faisait du 800m avec un record à 1'50''. Personnellement, j'en ai fait un, sans préparation et j'avais fait 1'51''. Certains spécialistes estiment que mon potentiel s'exprimerait bien sur les deux tours de pistes. Ce sont des avis à prendre en compte. Mais dans l'immédiat, mes objectifs se situent uniquement sur 400m. »
B.S.

Julien Rancon douzième à Wellington

Le Tençois a terminé douzième et premier Français lors des championnats du monde de course de montagne disputés fin septembre en Nouvelle-Zélande.

Doucement mais sûrement, Julien Rancon poursuit sa progression. Le Tençois, qui n'a pas encore 25 ans, vient de décrocher le meilleur résultat de sa jeune carrière fin septembre à Wellington (Nouvelle-Zélande) à l'occasion des championnats du monde de course de montagne.
Le coureur de l'équipe de France a terminé à la 12e place en individuel. Il est surtout le 1er Français. « J'aurais pu faire mieux. J'étais en huitième position à un tour de l'arrivée. Ce fut très serré », souligne-t-il sans une once de déception.
« Si l'on m'avait dit en début de saison que j'allais réaliser une telle performance, j'aurais signé des deux mains ». A l'arrivée, il termine avec un chrono de 57'34'' soit un peu plus de cinq minutes derrière le Néo-Zélandais Jonathan Wyatt en 52'23.
Il devance au classement un autre tricolore, Jean-Christophe Dupont (Arve Athlétisme Bonneville), 15e.

SUR LE PODIUM AVEC L'ÉQUIPE DE FRANCE
Un parcours long de 14,5 km réparti en trois boucles attendait les participants. Évidemment, peu de partie plane.
« Mille mètres de positif, autant de négatif », c'est dire la difficulté qui attendait le sociétaire de l'ACO Firminy, heureux d'avoir rempli son contrat. Douzième, c'est en effet un rang de mieux qu'au dernier championnat d'Europe en juillet dernier en Autriche. Satisfaction supplémentaire, il décroche la troisième place avec l'équipe de France derrière la Nouvelle-Zélande et l'inamovible Italie.
Un podium et une médaille de bronze qui font plaisir, on s'en doute, à l'ancien protégé de Michel Lafont, qui l'a longtemps couvé et encouragé au sein d'Athlé 43.
Enfin, l'autre bonne nouvelle, c'est l'officialisation de la deuxième place décrochée en coupe de France.
Une ligne de plus sur un palmarès déjà bien fourni et où l'on trouve une 3e place aux championnats de France. Bref, l'année 2005 restera pour Julien Rancon celle du bonheur. Avant de penser à prendre un peu de repos, le Tençois franchira les Alpes pour disputer en Italie, à la fin du mois d'octobre, un dernier relais avec ses camarades de l'équipe de France.
Viendra ensuite l'heure de couper un peu. Les cross hivernaux attendront bien un peu.
C.L.

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